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Première étape de ma transition écologique professionnelle : plus de neuf, rien que de l’occasion

nikon transition écologique

Première étape de ma transition écologique professionnelle, passer à l'occasion

J’adore la technologie et comme beaucoup de photographes pros ou amateurs, je me presse, chaque année, pour baver devant les dernières technologies du salon de la photo. Si je ne suis pas ce que l’on peut appeler un geek ou un acheteur compulsif, même s’il m’est arrivé régulièrement de succomber aux sirènes des constructeurs d'appareils photo numérique. Oui mais voilà, en 2020, moi aussi je veux apporter ma pierre à l’édifice de l’écologie, et amorce un virage. Je change donc de philosophie : Pour mon matériel photo, plus de neuf, rien que de l’occaz.

Pourquoi commencer par le matériel ?

C’est la source, la base de la photographie : Pas de photo sans matosBien sur, j’ai d’autres pistes de réflexion pour apporter ma petite pierre à l'édifice de l’écologie, mais je pense qu’il faut prendre les choses dans l’ordre, voilà pourquoi je commence par m’attaquer au matériel.

Stop à la course technologique 

Je vous l’ai dit en préambule, j’aime la technologie et je suis fan des dernières trouvailles des constructeurs Nippons en matière d’avancées photographiques. Toutefois, ai-je vraiment besoin de cet autofocus dernier cri qui me permettrait de shooter un moustique en plein vol à 700 mètres ou de ce nouveau capteur qui monte à 500 000 iso sans bruit ? Bien sur que NON. Evidemment, ces technologies nous facilitent souvent la tâche dans une pratique professionnelle de la photographie mais ces dernières avancées sont loin d’être, pour moi, indispensables. 

Comment aujourd’hui je profite de cette course à la technologie

Après la courses aux mégapixels, ces derniers temps, la mode est à l’hybride. Je l’avoue, ces appareils ont tout pour nous séduire, nous les pros : silencieux, rapides, connectés, plus légers et supers performants. Ils changent complètement notre façon de travailler et ouvrent des tonnes de possibilités. Je comprends donc pourquoi un bon nombre de pros et d’amateurs éclairés ont franchi le pas de l’hybride. Il n’y avait qu'à voir le monde qui s'agglutinait devant les Nikon Z ou les Alpha de Sony au salon de la photo pour comprendre l’engouement pour cette technologie. 

Avec ce changement, toutes ces braves personnes se mettent donc à vendre d’occasion leur matériel photo ancienne génération faisant ainsi chuter littéralement les prix de magnifiques modèles d’appareils photos reflex professionnels. 

Nikon Hybride Z

Appareil Nikon Hybride qui me fait les yeux doux

Des appareils d’occasion mais encore en excellent état 

Moi qui suis un aficionados de la marque Nikon, je me suis récemment offert un NIKON D4S à 1200€ (150.000 déclenchements pour un appareil donné pour 450.000) un bijou de technologie qui monte dans les ISO comme aucun autre appareil. Il faut savoir que cet appareil, lorsqu’il est sorti d’usine, valait la modique somme de 6000€. Et je vois régulièrement passer des annonces de Nikon D800 ou D750 avec 15.000 ou 20.000 déclenchements pour des sommes avoisinant les 800€. Personnellement, je considère ces appareils presque comme neufs. Ces boîtiers sont donnés pour 150.000 déclenchements, j’en possède un qui avec plus de 300.000 clics se porte comme un charme. 

La plupart des photographes amateurs vont réaliser 2000 à 5000 photos par an et tiennent toujours leur petits bijoux dans des superbes sac Lowepro matelassés. En sélectionnant correctement son vendeur, vous pouvez faire des affaires en or.

Excellent pour le business

Lors de mes mariages, il n’était pas rare que je croise un vieux tonton avec ce Nikon D4S et le dernier 70/200 stabilisé soit pas moins de 8000€ de matériel (et tout ca pour rester en mode Auto). Et au fil de la journée (car j’attire les vieux tontons photographes dans les mariages), je lui expliquais qu’il avait le matériel dont je rêvais mais qu’il était financièrement impensable pour moi de l’acheter. Pas pour un problème de moyen mais pour un problème de rentabilité. 

Et oui, trop de photographe l’oublient mais il faut être avant tout rentable dans son business. Il me faut trois fois plus de temps pour rentabiliser un D4s neuf par rapport aux D750 qui me suivent depuis plus de 4 années, le calcul à l'époque était vite fait. 

Le marché des hybrides nous offre de nouvelles opportunités en occasion et me permettent de renouveler mon matériel à moindre coût et donc d’être plus rentable. 

NIKON D4S

Le D4S dont j'ai rêvé pendant pas mal d'année est aujourd'hui dans mes mains

D’autres pistes  

Cette démarche de se tourner résolument vers le marché de l’occasion n’est que la première étape de ma transition écologique de photographe. Plusieurs pistes se présentent à moi, comme la compensation carbone de mes déplacements lors de mes activités professionnelles, la limitation de mon impact numérique notamment la bonne utilisation des mails et du stockage des photos, et bien d’autres encore. 

Bref… Affaire à suivre

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