Je crois fermement que la « belle photo » n’est jamais le fruit du hasard. Une bonne série photographique résulte avant tout d’une préparation rigoureuse.

Après avoir étudié les plans de masse, les projections de l’architecte et le calendrier des travaux, la première étape consiste à établir un cahier des charges détaillé afin de bien cerner les besoins de mes clients.

Une fois les dates de mes interventions définies, je rencontre les responsables d’équipes sur le chantier. Ce sont eux qui ouvrent les portes et facilitent l’interaction avec les ouvriers. Leur collaboration est cruciale pour réaliser des photos de qualité.

Je suis équipé pour faire face à des conditions humides, notamment grâce à des appareils « tropicalisés ».

Cependant, si l’on s’accommode du mauvais temps pour les suivis de chantier en intérieur, un ciel bleu ou légèrement nuageux reste généralement préféré pour les photographies d’ensemble. Cela dit, capturer un chantier sous des conditions météorologiques difficiles peut offrir des images authentiques et dynamiques.

Contrairement à la photo de reportage où « l’œil » du photographe prime, la qualité du matériel est essentielle dans le suivi de chantier.

J’utilise au minimum deux boîtiers plein format haute définition (par exemple Nikon Z6II ou le D4s), adaptés aux conditions lumineuses les plus complexes et aux caprices de la météo.

Je suis équipé d’objectifs différents sur chaque appareil pour ne pas perdre de temps à changer d’objectif, et un troisième boîtier est disponible en secours. Mes optiques sont uniquement en grandes ouvertures (f/1.4 ou f/2.8 pour les connaisseurs) afin de maximiser l’entrée de la lumière et créer de beaux flous d’arrière-plan. Pour les vues d’ensemble, je privilégie les grands angles (16 mm) et les ultra-grands angles (10,5 mm), tandis que pour le reportage humain, mes objectifs 24-70 mm f/2.8 et 35mm f/1.4 sont les plus adaptés.

Pour les visites virtuelles, j’utilise un appareil 360° pour des vues haute définition ou une tête panoramique avec un objectif spécifique pour des vues très haute définition et pour les timelapses, je travaille avec des GoPro Hero 7, dotées de nombreux accessoires pour pouvoir l’installer n’importe où.

Mon équipement évolue, bien évidemment, en fonction des besoins spécifiques de mes clients mais je suis toujours équipé d’un matériel « de base » assez complet pour palier à toutes éventualités.

Le post-traitement fait partie intégrante de ma démarche professionnelle. J’ajuste la colorimétrie pour obtenir des couleurs fidèles (ou parfois pour créer un aspect artistique), recadre pour recentrer l’attention sur le sujet, redresse les perspectives, et nettoie l’image des petites poussières pouvant apparaître lors des changements d’objectif. Enfin, j’ajuste les contrastes et l’exposition pour un rendu percutant.

Au-delà de ces traitements de base, j’effectue des retouches plus poussées si nécessaire, comme la suppression d’éléments gênants, la création de panoramiques, des traitements HDR, ou la création de visites virtuelles.

Les conditions sur un chantier sont souvent complexes, avec des risques liés à la proximité de machines, aux travaux en hauteur, aux lieux exigus ou à la chute de matériaux.

Chaque chantier étant unique, il est primordial de respecter scrupuleusement les consignes de sécurité pour garantir ma protection et celle de vos équipes.

Pour information, je suis totalement équipé de mes propres EPI (casque, gilet, chaussures de sécurité, lunettes…).

Voir mon article sur la sécurité en entreprise.

Vous souhaitez valoriser le travail réalisé sur vos chantiers et renforcer la communication de votre entreprise ?

Faites appel à mon expertise pour des reportages photographiques de suivi de chantier qui sauront capter l’essence de vos projets, du début à la fin.

Grâce à mon expérience, mon matériel de pointe, et mon approche artistique, je vous accompagne pour créer des visuels percutants qui feront la différence.

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